Pourquoi je suis toujours fatigué(e) ?

Publié le 18 mars 2024 par Mélissa Brun


Dans cet article je m’attaque à un problème rencontré par beaucoup de personnes. Que ce soit temporaire ou durable, la fatigue et l’épuisement sont des fléaux auxquels nous avons tous été confrontés au moins une fois !
Dans une société qui prône un mode de vie super-actif, à 100 à l’heure, la fatigue peut vite se faire ressentir et devenir d’autant plus gênante qu’elle va nous empêcher de vaquer à nos occupations et surtout nous empêcher de conserver assez d’énergie pour les loisirs, qui passent souvent après les impératifs…
Il est important de ne pas rester avec cette fatigue, car un vrai cercle vicieux peut s’installer et la fatigue peut alors devenir chronique et être plus compliquée à déloger.

Que signifie être fatigué(e) ?

Et oui, cette question semble banale et pourtant elle est primordiale. Avant toute chose il est nécessaire d’identifier de quel(s) type(s) de fatigue nous souffrons. Il existe 7 types de fatigue classés en 3 grandes catégories : physique, mentale ou émotionnelle.

  • - La fatigue physique : c’est la plus connue, je ne vais donc pas m’étendre trop sur celle-ci : c’est lorsque vous en demandez trop à votre corps, qui se retrouve alors épuisé et ne peut plus vous porter.

  • - La fatigue mentale : elle se manifeste souvent par une lourde charge mentale. Si vous avez l’esprit encombré, la sensation de ne jamais réussir à décrocher, à apaiser votre esprit et que vos pensées deviennent envahissantes (même la nuit) vous souffrez certainement de fatigue mentale.

  • - La fatigue sociale : cette forme de fatigue va surtout toucher les personnes introverties. C’est lorsque que vous êtes épuisé(e) par toutes les interactions sociales auxquelles vous êtes confronté(e). C'est un trop-plein de bruit, de monde, de paroles qui viennent pomper toute votre énergie. Vous vous trouvez ainsi profondément épuisé(e). Cette forme de fatigue est souvent difficile à admettre, car associée au fait d’être asociale. Rassurez-vous, vous pouvez être une personne bienveillante et sociable et néanmoins souffrir de fatigue sociale.

  • - La fatigue sensorielle : ce type de fatigue concernera surtout les personnes sensibles et hypersensibles. Elle trouve son origine dans une surcharge sensorielle : trop de bruit, de lumières (surtout artificielles), d’odeurs,… Cette “overdose” de stimulis peut mener à un profond épuisement.

  • - La fatigue émotionnelle : si vous êtes confronté(e) à des émotions intenses, un stress important ou un yo-yo émotionnel constant, vous pouvez être amené(e) à souffrir de fatigue émotionnelle.

  • - La fatigue spirituelle : cette forme de fatigue accompagne souvent une vie qui n’a plus de sens. Vous ne vivez plus en contact avec vos valeurs et cela peut se manifester par une profonde lassitude.

  • - La fatigue créative : elle concerne les personnes qui sont beaucoup dans la réflexion, la résolution de problèmes et ne laisse plus de disponibilités à leur cerveau pour des activités plus créatives, ce qui peut mener à un épuisement important.

Nous possédons tous une certaine réserve d’énergie et si une source non désirée vient accaparer toute notre énergie, nous n’en possédons plus pour accomplir les actions que l’on souhaite.
Rassurez-vous à chaque type de fatigue, il existe des solutions pour réussir à se préserver et à sortir de l’épuisement.

Comment vaincre la fatigue efficacement ?

A chaque fatigue ses solutions :

  • - Fatigue physique : il est important de reposer votre corps. Apprenez à vous écouter : vous êtes peut-être très actif(ve) mais chacun possède ses limites. Ménagez-vous des temps de repos, selon vos besoins : vous n’en serez que plus performant(e) lors de vos phases d’activité ! Pensez également à prendre soin de votre sommeil. En effet la fatigue physique peut aussi s’installer si vous ne parvenez pas à recharger les batteries grâce à un sommeil de qualité.

  • - Fatigue mentale : si votre cerveau fonctionne comme une cocotte minute en surchauffe, il est urgent d’y installer une soupape de sécurité ! Cela n’est pas simple, car un cerveau fortement accaparé, aura du mal à lâcher du lest, étant dans un état de stress important, ce qui génère une envie de “tenir” coûte que coûte. Rassurez-vous, apprendre à lâcher prise ne signifie pas que vous avez échoué. Nous possédons tous des limites et avons tous besoin de moments de repos. Comme pour la fatigue physique, un cerveau ménagé n’en sera que plus performant lors de ses phases d’activité, s’il a pu prendre des moments de repos. Autorisez-vous des temps de pause, en pratiquant des activités qui vous font du bien, qui vous ressourcent. Autorisez-vous également à ne pas être parfait(e) : vouloir tout contrôler et tout réaliser à la perfection est souvent accompagné d’une forte charge mentale.

  • - Fatigue sociale : pour ce type de fatigue, il est important de savoir s’écouter. Chaque personne à des aptitudes propres, ainsi il est important de déterminer votre propre seuil de tolérance. Une fois identifié, essayez d’organiser votre quotidien en respectant vos limites : répartissez les interactions sociales sur la semaine de façon à ne pas avoir une journée trop surchargée, ou autorisez-vous des journées sans ou avec peu d’interactions sociales si vous en ressentez le besoin. Apprendre à dire non peut également être un atout important : savoir refuser une sortie ou une sollicitation si vous souffrez de fatigue sociale est indispensable.

  • - Fatigue sensorielle : comme pour la fatigue sociale, il est primordial de connaître vos propres limites : certains auront un seuil de tolérance aux stimuli très élevé, d’autres non. N’hésitez pas également à identifier quels stimuli peuvent vous fatiguer : tous vos sens ne sont peut-être pas doués de la même sensibilité ? Par exemple, pour les personne sensibles aux bruits, ménagez vous des temps calmes et n’hésitez pas à utiliser des casques ou écouteurs réducteurs de bruit si vous êtes confrontés à des environnements bruyants (open space, transports en commun …). Ou encore pour les personnes sensibles à la lumière : limitez votre exposition aux lumières artificielles et multipliez les occasions d’être exposé(e) à une lumière naturelle.

  • - Fatigue émotionnelle : la première chose à déterminer est de voir si vous pouvez éviter les situations qui vous génèrent des émotions de types à vous fatiguer. Si possible coupez-vous des situations ou personnes qui viennent nuire à votre sérénité émotionnelle. La deuxième chose est de travailler à mieux gérer ou canaliser vos émotions ainsi que le stress auquel vous pourriez-être confronté(e).

  • - Fatigue spirituelle : ce type de fatigue nécessite de réaliser un travail introspectif : quelles sont les choses qui comptent pour vous ? Quelles sont vos valeurs ? Que pourriez-vous faire pour vivre plus en harmonie avec ce qui vous est cher ? Comment pourriez-vous redonner plus de sens à votre vie ? N’hésitez pas à introduire dans votre quotidien des moments spirituels, comme la prière ou la méditation, qui permettent de se reconnecter à soi et de pratiquer la pleine conscience.

  • - Fatigue créative : prenez des moments pour pratiquer des activités créatives : lire, peindre, aller au musée, ou simplement prendre le temps de contempler la nature ou de l’art. Autorisez votre cerveau à ne pas être seulement utile et à servir aussi juste pour le plaisir.

Attention, une fatigue soudaine ou anormale doit vous alerter : si cela vous arrive, commencez par voir avec votre médecin si cette fatigue ne cache pas un souci de santé. Si votre médecin ne détecte rien, la raison de cette fatigue se cache surement ailleurs…

Merci pour ces bons conseils, mais si je n’y arrive pas ?

Effectivement il ne suffit pas toujours de vouloir pour pouvoir ! Maintenant que vous avez pu identifier par quelle(s) fatigue(s) vous pourriez être concernés, ainsi que les pistes qui peuvent vous permettre d’en sortir, vous ne vous sentez peut-être pas capable de réussir à changer. Cela est d’autant plus pernicieux que vous pensez peut-être ne pas disposer d’assez d’énergie pour réussir à changer.
Tout d’abord ne soyez pas trop dur avec vous-même, ne vous critiquez pas et restez bienveillant envers vous : vous avez le droit d’être fatigué(e), et initier un changement, même bénéfique, n’est jamais anodin !
D’autre part, ne cherchez pas à tout vouloir révolutionner dans votre vie d’un seul coup ! Cela peut être tentant mais vous risquez de … vous épuiser. Commencer peut-être par de petits changements, à la hauteur de vos possibilités et allez-y progressivement.
Enfin, pensez à vous faire aider : s’écouter, lâcher prise, vaincre le perfectionnisme, retrouver le sommeil, apprendre à dire non, alléger sa charge mentale, canaliser ses pensées ou ses émotions, mieux gérer le stress… et j’en passe, ça s’apprend ! Si vous possédez déjà ces capacités, veillez à les réactiver mais si cela est compliqué pour vous, n’ayez pas peur de vous faire aider !

En temps que sophrologue certifiée, je peux vous accompagner à développer les capacités qui vous font défaut et vous aider à retrouver un état de forme satisfaisant. Si la sophrologie ne vous tente pas, n’hésitez pas à chercher une méthode dont l’approche vous conviendra.
Je serais ravie de pouvoir échanger avec vous et vous aider si vous le souhaitez, n’hésitez pas à me contacter via le formulaire de contact, vous n’êtes pas seul(e) !


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